Côte d’Ivoire : après les enseignants, les agents des mairies annoncent une grève de 48 h les 24 et 25 avril prochains. - Glouziletnews

Côte d’Ivoire : après les enseignants, les agents des mairies annoncent une grève de 48 h les 24 et 25 avril prochains.

Côte d'Ivoire.

Côte d’Ivoire : après les enseignants, les agents des mairies annoncent une grève de 48 h les 24 et 25 avril prochains.

Source : Glouzilet News Edition -- (Agence GLOUZILET) Date : 09-04-2025 16:15:35 -- N°: 15 --

Cette opération est réservées aux personnes identifiées
Vous êtes prié de vous connecter ou de vous inscrire

Bien venu sur notre plateforme.

Pour la promotion de votre activité, et même de sa création à partir de nos outils, vous pourrez créer, autant que vous le souhaitiez, des sites internet, avec une simplicité et un temps record.

Notre mission est de vous accompagner dans le domaine de la communication numérique de vos business.

Vous aurez, par la suite, la possibilité de publier des articles de presse et des vidéos pour faciliter la divulgation d’informations de tous champs

Merci d’avoir choisi

Mot de passe

Des élèves dans une classe en Côte d'Ivoire.https://

image -- Côte d’Ivoire : après les enseignants, les agents des mairies annoncent une grève de 48 h les 24 et 25 avril prochains.

À l'instar des grèves des enseignants, les agents des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire annoncent à leur tour un arrêt de travail dans les jours à venir. Conduits par la Coalition Plus, ils ont fait l’annonce le 8 avril 2025, par la voix de leur porte-parole Elie Azragnon, depuis la mairie d’Adjamé. Ainsi, ces agents prévoient d’entrer en grève les 24 et 25 avril 2025 prochains, si le gouvernement ne répond pas positivement à leurs revendications.

ls réclament notamment le paiement des primes accordées aux agents locaux, à savoir une indemnité contributive au logement de 60 000 FCFA, une prime de transport de 10 000 FCFA pour les agents basés à Abidjan, et de 3 000 FCFA pour ceux travaillant à l’intérieur du pays.

Depuis trois ans, ces agents attendent le paiement de ces primes, en vain. Après plusieurs revendications, ils avaient obtenu, en décembre 2024, une promesse du ministère de l’Intérieur d’un déblocage imminent. Quatre mois plus tard, aucun engagement n’a été tenu, d’où leur décision de lancer ce mouvement de grève.

Il est à noter que l’arrêt de travail des agents des collectivités territoriales pourrait entraîner une paralysie des services municipaux à travers le pays. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a reçu, le 4 avril 2025, une délégation de la plateforme regroupant sept syndicats nationaux du personnel des collectivités territoriales, à l’exception de Coalition Plus. Cette plateforme comprend les syndicats suivants : SYNAPECOCI, SYNAMCI, SYNAPOMUCI, SYNAPECODI, SYNARDCI, SYNAPRECI et MODDAMCI.

Face aux enseignants le Gouvernement durcit le ton.

Aux syndicats, qui réclament depuis des mois l’instauration d’une prime équivalente à celle accordée aux autres fonctionnaires, les autorités ont répondu par une dizaine d’arrestations. En effet, le bras de fer engagé entre les autorités et les enseignants, en grève sur l’ensemble du territoire, se durcit. Aux syndicats, qui réclament depuis plusieurs mois l’instauration d’une prime d’incitation trimestrielle comprise entre 150 000 et 400 000 francs CFA (entre 229 et 610 euros) – comme celle accordée aux autres fonctionnaires ivoiriens en 2008 –, les autorités ont répondu par l’arrestation, mardi 8 avril, d’une dizaine de membres du directoire des intersyndicales grévistes. Relâchés quelques heures plus tard, ces derniers dénoncent une manœuvre d’intimidation pour décourager le mouvement de grève, dans un climat social tendu à sept mois de l’élection présidentielle du 25 octobre.

Selon nos informations, Ghislain Dugarry Assy a été présenté vendredi deernier devant un juge d’instruction et placé sous mandat de dépôt. Poursuivi pour deux chefs d’accusation (« coalition d’agents publics » et « entrave au fonctionnement des services publics de l’Etat »), il a été transféré au Pôle pénitentiaire d’Abidjan. Au moins trois instituteurs auraient également été arrêtés, deux à Bouaflé et un autre à Bouaké, d’après les syndicats.

.
OLILÔ Madou (Avec AIP et le Monde Afrique).

Glouziletnews
Les publications de Glouziletnews