Le Président Donald Trump.

Le milliardaire est à peine arrivé à la Maison-Blanche qu'on attend déjà avec impatience son départ... Sauf s'il brigue un troisième mandat ?

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le 47 ^e  président des États-Unis n'a pas attendu pour faire de son second mandat une catastrophe nationale et internationale. Entre  la désintégration d'alliances  vieilles de plusieurs décennies,  une attitude mafieuse  et  un virage fasciste , Donald Trump est bel et bien lancé dans son projet de chambouler l'ordre mondial. Au point que l'on compte déjà les jours avant la fin de son mandat, prévu pour 2028.

À peine installé à la Maison-Blanche, Trump a pourtant déjà laissé entendre à plusieurs reprises qu'il pourrait prolonger son séjour. À sa manière, en lançant des perches pour voir ce qui mord.  «Je pense que je ne me représenterai pas. À moins que vous ne vous disiez:  “Il est bon, nous devons envisager autre chose” » , a-t-il par exemple lancé  lors d'un discours  devant des Républicains à Washington.

Deux semaines après son investiture, à nouveau face aux Républicains en Floride, il réitère:  «Je pense que je n'ai pas le droit de me représenter. Je ne suis pas sûr. Ai-je le droit de me représenter?» . La réponse est simple, Donald : non, tu n'as pas le droit de te représenter et de briguer un troisième mandat. La Constitution ne le permet tout simplement pas.

Impossible selon la Constitution

Aux États-Unis le président est élu pour un mandat de quatre ans et Trump devrait donc quitter la Maison-Blanche après la future élection présidentielle de 2028. Et pour de bon, selon la Constitution du pays. Le  vingt-deuxième amendement, ratifié en 1951 , stipule que  «nul ne peut être élu à la fonction de président plus de deux fois» . Après son premier mandat en 2017 et son second débuté en 2025, Trump devra donc plier bagage, sans retour possible.

Le président des États-Unis regrettera sûrement le temps où cet amendement n'existait pas. Roosevelt, par exemple, a été élu à quatre reprises, de 1933 à 1945, durant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, avant de décéder en cours de mandat. C'est d'ailleurs sa longévité au pouvoir qui a poussé à établir une limite de mandats pour les présidents américains.

Agence GLOUZILET

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SLATE (Ernest Ginot – Édité par Louis Pillot)
10 mars 2025